Révolution ou guerre n°23

(Janvier 2023)

PDF - 489.1 ko

AccueilVersion imprimable de cet article Version imprimable

Impasse et contradictions du CCI face au « parasitisme », à la TCI et au GIGC

L’attitude politiquement responsable et fraternelle de la délégation du CCI lors de la réunion du comité « Non à la guerre sauf la guerre de classe » à Paris – que nous saluons – a pu surprendre. La réunion n’était-elle pas organisée à l’initiative du GIGC, qu’il dénonce comme « groupe parasite » et « officine de l’État bourgeois » (Révolution internationale 446), et de la TCI qu’il critique pour ses concessions opportunistes vis-à-vis du parasitisme ? La présidence de cette réunion composée de trois camarades ne comportait-elle pas deux anciens de ses membres, Olivier et Juan, exclus et dénoncés publiquement dans sa presse internationale et traités de « nazis, staliniens, voleurs, maître-chanteurs, voyous, lumpen, calomniateurs, provocateurs, flics » en 2002 ? Pourtant, lors de la réunion publique, aucune dénonciation des supposés parasites et flics. Aucun avertissement aux autres participants qu’ils allaient assister à une réunion tenue par une « officine policière » [1]. Aucun ultimatum exigeant l’exclusion de la réunion... de ses propres organisateurs.

Soit les membres et sympathisants actifs composant la délégation du CCI ne croient pas un seul mot des résolutions et autre articles publics dénonçant le GIGC et ses membres – par ailleurs interdits de participer aux réunions publiques du CCI ; soit elle a fait preuve d’une concession opportuniste particulièrement grave vis-à-vis non seulement du soit-disant parasitisme, mais même des soit-disant « agents provocateurs de l’État. »

Nous laissons le CCI face à ses contradictions chaque fois plus béantes et criantes.

Le GIGC, décembre 2022

Accueil